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Rosaura a las 10

Il est ardu de parler d’un film qui ne marque pas, qui n’a pas la moindre accroche sur l'âme.


Un peintre d’âge mûr s’installe dans un hôtel pour y vivre, et se lie d’amitié avec ceux qui occupent et s’occupent du lieu. Un jour, la gérante découvre que le peintre échange des lettres passionnelles avec une femme, Rosaura, dont personne ne connaissait l’existence. Ils projettent de se fiancer. Un jour, Rosaura vient sonner à la porte de l’hôtel, on l’accueille à grand bras, mais le peintre n’a pas l’air heureux du tout.


Un mystère des plus intéressant donc, qui jusqu’à la fin intrigue et étonne, en tout cas, tant qu’on ne se pose pas trop de questions. Et pourtant, quand l’on en sort de cette séance, rien n’est né en nous, aucune réflexion ne s’impose à nous. Ne subsiste que le néant.


Les minutes passaient. Et j’essayais, vaillamment, inutilement, de me concentrer sur les moindres et faibles qualités du métrage. Alors abordons les quelques interprétations, abordons les quelques idées de plans. J’en ai bien envie, de m’attaquer à toutes ces qualités qui pourraient exister, mais le bât blesse, rien ne subsiste plus que la vacuité comme je l’ai dit plus haut.


Pendant quatre longues journées, j’ai retournée dans ma tête tous les souvenirs qu’il me restait de ce chef-d’œuvre, et voilà le résultat de cette intense réflexion.


Rosaura a las 10, par ma curiosité j’ai vu, par le devoir, je suis venu, mais l’ennui, je n’ai pas vaincu.


Raphaël Massoua II

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