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Compilation Mini Critiques par Léo Delafontaine : Les Parapluies de Cherbourg, Phantom Of The Paradise

Mini critique Les Parapluies de Cherbourg (Jacques Demy)



Je détestais Les Parapluies de Cherbourg. Je préfère le préciser dès le départ. La première fois que je l’avais vu je devais avoir 15 ans et j’avais ressenti une haine profonde envers ce film. À cette époque mes comédies musicales préférées étaient La La Land et Phantom of The Paradise. Alors une comédie musicale dans laquelle tout est chanté me paraissait complètement inconcevable et indigeste. Une telle erreur de jeunesse ! J’étais complètement passé à côté du travail fantastique de Jacques Demy. Jacques Demy appartenant à la Nouvelle Vague française n’a pas peur de proposer un cinéma radical et de nous exposer sa propre vision de la «comédie musicale». Car pour lui le genre va bien au-delà de la comédie. Bien plus proche du drame musical, Les Parapluies de Cherbourg expose le chant comme le facteur principal du genre mettant en réserve les chorégraphies, les grands mouvements de caméra ou tout outre élément de mise en scène très superficiel. Tout cela sous fond de commentaire social sur la guerre d’Algérie, Jacques Demy n’a pas volé sa palme on peut en être certain. Encore aujourd’hui un chef-d’œuvre.


Mini critique Phantom of the paradise (Brian DePalma)



Ayant commencé par une critique de Blow Out de Brian DePalma, je me devais d’écrire quelques lignes pour l’un de ses autres chefs-d’œuvre Phantom of the Paradise.

Re-visionnage pour ma part et il faut dire que la séance n’était pas comme les autres. Présenté dans une restauration 4K en ciné plage avec une introduction de Paul Williams en personne, quel début pour pouvoir admirer ce classique de la comédie musicale. Sous une ambiance frôlant le kitch, DePalma nous réalise sa version du Fantôme de l’Opéra version assassinat de Kennedy sous fond d’une bande-son incroyable signé Paul Williams. Un film faisant encore écho aujourd’hui que l’on peut relayer à plusieurs affaires comme MeToo ou Weinstein tout en délivrant un véritable propos sur l’industrie musicale et ses travers. DePalma n’en oublie pas sa mise en scène toujours aussi unique mais cette fois-ci d’autant plus inventive que d’habitude tout en s’autorisant quelques parodies de scènes connues du cinéma. On peut penser à la scène de la douche de Psychose ou encore l’introduction de La Soif du Mal. Phantom of the Paradise est un emblème de la carrière de DePalma, de la comédie musicale, du nouvel Hollywood et du cinéma tout entier.


-Léo Delafontaine

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